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 There ain't no other love - Slavina

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MessageSujet: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyMer 22 Aoû - 20:47


There ain't no other love


23 août - 13h15

Les sourcils froncés, je zigzague étrangement pour tenter de faire de l'ombre à la tête brune qui roupille paisiblement dans le landau. Samuel a bien une poussette pour son fils et heureusement, en revanche il n'a pas d'ombrelle pour le protéger du soleil, ou alors il a oublié de me la filer en me laissant le petit. La chaleur semble l'avoir assommé, à moins que ce ne soit parce qu'il vient de manger et qu'il est repu, mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Un enfant si petit, par une chaleur pareille ! J'ose espérer qu'avec les gênes de la mère il résiste mieux que moi à de telles températures. Je presse le pas pour regagner le campement où Slavenko m'attend. Samuel m'a demandé à la dernière minute, hier soir, mais j'ai quand même eu le temps d'en parler au slave, ne serait-ce que pour le prévenir. Je suis un peu anxieuse parce que je n'ai jamais gardé d'enfant si petit, je ne sais pas comment on les occupe ni même s'ils ont besoin d'être occupés, je ne sais pas à quoi ça occupe ses journées à cet âge-là ! Pour l'heure, il occupe la sienne à dormir, mais le Raccoon m'a prévenue que ça ne durerait pas...

Heureusement, j'arrive rapidement sous les toiles d'ombrage et je me sens déjà un peu mieux. Slavenko est déjà dehors et je soupire en laissant tomber de mon épaule le sac qui contient les affaires de Padman. On va aller à l'intérieur direct, il fera plus frais. On a eu une chance folle de trouver cet emplacement parce qu'il est à l'ombre d'un arbre, ce qui maintient une certaine fraîcheur par rapport à l'extérieur, et les draps tirés sur les fenêtres aident également. Je m'approche quand même et me hisse sur la pointe des pieds pour voler un baiser à mon mari, la robe blanche que je porte remontant sur mes cuisses à ce mouvement. Mon cambriolage à Niland s'est hyper bien passé (j'ai tiré les dés y a 1000 ans..) et si j'ai mis l'argent volé de côté, j'ai quand même été m'acheter deux ou trois fringues histoire de me récompenser. Je me tourne, désigne la poussette. Tiens, tu veux bien m'aider à la porter à l'intérieur ?




Dernière édition par Nina Kovacs le Mer 5 Sep - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyMer 22 Aoû - 22:06


Nina m'a prévenu qu'elle allait faire du baby sitting aujourd'hui. Le gamin de son ex patron, qui est maintenant plus ou moins avec Sly qui nous a prêté la tente, les outils et filé un hamburger l'autre soir. Difficile de dire non, vous voyez. De toute façon, garder un bébé, ça doit pas être la mer à boire ça dort tout le temps ces trucs là non ?

Quand Nina arrive, mon visage s'éclaire. Ça va faire un mois et demi qu'on est ici et depuis qu'on a le van, ça va beaucoup mieux, on s'acclimate à cette vie. Je vais toujours à la frontière une à deux fois semaine et sinon j'ai dégoté des petits boulots de réparation à droite à gauche, de débarras de maison, monter des clôtures, des trucs physiques qui ne demandent pas trop de compétences. Je reviens juste d'avoir été à la décharge aider un mec à récupérer du bois. J'ai eu le temps de me laver et de me changer quand Nina arrive avec la poussette.

Elle m'embrasse me tirant un sourire, je la trouve si belle dans sa robe claire qui fait ressortir le hâle de sa peau. Je m'y suis habitué. Je la trouve magnifique avec des cheveux si longs qu'elle laisse parfois libre ou alors attachés sur le côté pour me libérer l'accès de son cou gracile. elle a un air affairé et concentré qui me fait sourire avec tendresse et je hoche la tête - ouai, attends. Je monte avec précaution la poussette et son contenu dans la caravane. Le gamin dort, les mèches de cheveux collés sur le front, moites. Il a les mains serrées en poings potelés, c'est marrant. - je le pose où ?




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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyMer 22 Aoû - 22:21

Je le laisse porter la poussette, il n'a pas besoin de mon aide pour ça, et je referme la porte du van derrière lui pour garder la "fraîcheur". Le mot me fait mal parce qu'on ne peut pas vraiment dire qu'il fasse frais, il fait seulement moins chaud qu'à l'extérieur et c'est déjà beaucoup. Avec l'argent du cambriolage, j'aurais voulu acheter un ventilateur mais on n'a toujours pas l'électricité alors j'ai laissé tomber l'idée... Je pensais qu'à cette date on aurait déménagé dans un bunker, mais on n'a finalement pas repris notre exploration après mon anniversaire et c'est resté en stand-by depuis. Je n'ose pas ramener le sujet sur le tapis, j'ai tendance à penser que Slavenko l'aurait fait s'il y tenait... J'essaie seulement de rester attentive aux rumeurs, au cas où quelque chose se libérerait. En attendant je m'efforce de mettre un maximum de thunes de côté, j'ai toujours bien l'intention de nous faire faire de faux papiers. Et même une fois que ce sera fait, on aura besoin d'argent alors...

Je hausse les épaules, désigne le lit improvisé. Mets-le à côté du lit, on va le laisser dans la poussette de toute façon. Tant qu'il dort inutile de le bouger, en plus c'est toujours plus confortable pour lui que nos couvertures. Je plisse le nez, couve le garçon d'un regard absolument attendri en m'efforçant d'ignorer le pincement au cœur que je ressens chaque fois que je pose les yeux sur lui. Je retire mes sandales et récupère le gel hydroalcoolique que j'ai chopé pour pouvoir me laver les mains. L'hygiène ici c'est toujours pas ça et avec un bébé j'essaie de faire les choses correctement. Comme il n'a pas besoin de nous pour le moment, je me laisse tomber sur les couvertures en levant le nez vers Slavenko. Je sais pas trop à quelle heure il le récupère... Samuel n'avait pas l'air très sûr de lui, de ce que j'ai compris il devrait le récupérer en début de soirée mais j'ai cru comprendre qu'il ne voulait rien promettre. Je tends une main vers le slave. Ça va toi ?

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 15:05


Durant les quinze derniers jours, j'ai passé mon temps à améliorer le van. J'ai bien sur fini la clôture, mais j'ai aussi isolé comme j'ai pu le toit pour éviter que le soleil ne tape sur la tôle et que la caravane ne fasse marmite. J'ai écouté les conseils des vieux baroudeurs du coin, J'ai récupéré des plaques et de l'isolant de récupération pour mettre sur le toit en extérieur et j'ai isolé au mieux les ouvertures de façon amovible. On peur les tirer pour aérer et les remettre le matin pour garder la relative fraîcheur de la nuit. Le principe est de bien calfeutrer la journée. Une fois dans le van, je tire bien la plaque qui sert de porte et j'installe la poussette à l'endroit que m'a indiqué Nina. Le bébé dort toujours, ouf, j'ai pas fait de conneries. Je hausse les épaules à la remarque de Nina. Ça n'a pas d'importance, même s'il le récupère demain. C'est un peu bizarre comme manière de faire, mais bon, ici, les pratiques sont très spéciales. Je sais juste que si j'avais un môme, je crois que j'aurais du mal à le lâcher du regard.

J'attrape la main de Nina et je m'approche dans le même mouvement. Je viens m'asseoir à califourchon sur elle puisqu'elle est assise. je l'écrase un peu, mais c'est pas grave, je me fais pardonner d'une esquisse de sourire amoureux et en passant mes mains sur sa taille. Je suis beaucoup moins farouche avec elle, j'ai bien progressé ! Je redeviens même passablement collant quand nous sommes ensembles et isolés. - ouai ça va. J'ai bossé ce matin, et j'ai été faire le plein d'eau. Si je ne vais pas à la frontière le soir, j'essaye de bosser un peu le matin à droite à gauche. - et toi srce moje ?

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 16:10

Mon regard s'illumine brusquement, un sourire éclairant mes traits quand il vient s'asseoir sur moi. Le poids de son corps sur le mien ne me dérange pas, bien au contraire, et je tends instinctivement les mains pour les poser sur ses flancs. Ah super, j'ai oublié de te le dire mais j'ai vu qu'on était à court. C'est preque systématiquement lui qui gère nos réserves d'eau, sans doute parce qu'il estime que c'est son devoir ou bien parce qu'il ne veut pas que je porte les jerrycans sous le soleil de plomb, je ne sais pas trop. Moi je m'occupe plutôt de la bouffe, je ramène systématiquement les burgers du Sleepy Wolverine mais je vais aussi faire des courses de temps en temps. L'argent récolté lors du cambriolage a été mis de côté et ça me permet de dépenser un peu plus mon salaire, qui est de toute façon plus élevé depuis que je ne bosse plus au dinner.

Je tends le cou pour quémander un autre baiser, hausse légèrement les épaules. Rien de passionnant, ça s'est bien passé ce matin. Quand je ne bosse pas et que Slavenko est occupé, moi aussi j'essaie de faire des trucs à droite à gauche. Pas tellement pour l'argent, mais plutôt parce que rendre service aux autres campeurs m'assure d'être bien vue et je veux n'avoir aucun ennemi ici. L'intégration c'est primordial. Y a un petit vieux qui squattait tout le temps le dinner qui m'envoie faire ses courses en ville, il me paie pas mais j'ai le droit de garder la monnaie et je sais qu'il nous rendra service en retour un jour.

Je bascule sur le dos, le tirant à moi pour l'entraîner dans ma chute, son corps épousant le mien. Mes mains glissent dans son dos, remontent pour s'immobiliser sur ses omoplates. C'est barbeuc au Boyuyu ce soir, Sam a dit que je pouvais passer chercher à bouffer. Pour me remercier de garder son fils, je crois. Je l'attire plus fermement contre moi, l'enlace dans un geste câlin. Mon regard se pose sur la boîte posée à côté du lit, celle que Yulian nous a fait parvenir et qui contient tous nos souvenirs. Je ne l'ai pas encore ouverte une seule fois. Je soupire, détourne le regard en m'accrochant à celui du slave pour retrouver le sourire. Tu t'occupais de ta sœur toi, non ? Tu te souviens de ce que ça fait un bébé de quatre mois ?

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 21:32

Elle n'a pas besoin de me dire qu'on est à court, je vérifie tous les matins, et là d'autant plus qu'on allait avoir le bébé à garder. Plus ou moins consciemment, j'ai l'impression de devoir faire mes preuves, d'avoir l'opportunité de montrer que je ne serais finalement peut-être pas si nul que ça en père, même ici (ou surtout ici). Au fond, je crois que je me teste moi-même parce que Nina n'a pas plus du tout l'air d'évoquer ce projet qu'on avait les jours avant l'attaque au Chalet. Je crois bien que la veille même de ce jour fatidique, on avait parlé de l'aménagement du chalet si on avait un enfant. C'est dire !

Je tombe sur elle, m'écrase sur ses seins, me retenant in extremis sur mes paumes de mains. -humm super. Phrase de convenance car je ne m'intéresse déjà plus à Sam et au barbecue, la sensation trop présente du corps de Nina réveillant ma libido bien moins capricieuse, Dieu merci. Je remonte une main sous sa robe pour caresser sa cuisse d'un mouvement possessif. -ouai, avant que j'aille au front. A Subotica, et au début à Sarajevo, quand ma mère sortait pour le ravitaillement. Mais ça date ! J'm'souviens plus trop. Ça mange, ça dort, ça joue un peu. A Subotica, je la foutais dans le landau ou la poussette quand elle pleurait trop, et j'allais la promener pour qu'elle la boucle. Saskia aimait bien ça. Elle adorait se balader, regarder autour d'elle... Je tire l’élastique de la culotte de Nina tout en approchant ma bouche de la sienne avec envie. -Il dort là...




Dernière édition par Slavenko Kovács le Jeu 23 Aoû - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 21:44

Je n'ai plus jamais reparlé de notre projet bébé depuis que Logan nous a trouvés. Déjà, quand il m'en a parlé à Savannah, j'avais tendance à voir ça comme un rêve un peu fou, et il m'a fallu un peu de temps pour accepter l'idée qu'il en avait réellement envie, je commençais doucement à me projeter, à nous imaginer comme une famille. Mais la blessure de l'avortement n'a jamais réellement cicatrisé, et aujourd'hui je sais que nous ne serons jamais en sécurité nulle part. Par instinct de survie, j'ai enterré ce rêve très profondément, et je m'efforce de penser à autre chose chaque fois qu'il revient me hanter. Avoir un enfant dans le Bronx, c'était déjà ambitieux considérant le job de Slavenko. Mais avoir un enfant ici, avec Logan à nos trousses, sachant qu'on peut crever demain, c'est encore plus aberrant. Seulement j'en avais envie, douloureusement envie, alors je refuse tout bonnement de l'envisager ou même d'y penser, parce que ça me fait trop mal, parce que je n'arrive pas à faire le deuil de cette famille qu'on aurait pu être, qu'on a failli être. Même là, avec Padman à garder, j'essaie de ne pas me laisser submerger par des fantasmes malvenus qui ne me feraient que souffrir.

Le corps de Slavenko sur le mien m'aide beaucoup, ses mains qui remontent possessivement ma robe aussi. Peu à peu, il retrouve ces gestes propriétaires qui me manquaient tant, et ça me fait un bien fou. Ca joue ? A quoi ça peut bien jouer à cet âge là ? J'ai beaucoup de mal à réaliser, en fait, ça me semble si petit ! Il me parle de Saskia et je l'imagine avec une poussette... L'image est douloureuse et je la chasse en pressant ma bouche contre la sienne. Humhum je vois bien... Et va falloir être discrets parce que j'aimerais qu'il continue à dormir, tu vois... Pourtant on sait bien que la discrétion ce n'est pas mon point fort. Je glisse mes mains sous son tee-shirt, tire dessus pour l'inciter à se redresser pour l'ôter.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 22:06

- Je sais plus trop, à essayer d'attraper des objets, ce genre de trucs...Je crois que c'était plus ou moins cet âge là. Il a quel âge déjà son môme ? Les trois premières années de sa vie, je me suis beaucoup occupé de ma sœur, pour aider ma mère surtout et parce que je prenais mon rôle de grand frère très au sérieux. Après ça a commencé à changer. J'ai rencontré Ornella, et ensuite - après son départ - je suis parti dans l'armée.

J'ai un sourire ravi quand Nina m'embrasse, m'autorisant par là à poursuivre. C'est ce qui me fait un peu peur si on a un gosse. Le changement que ça provoquera dans la dynamique de notre couple. Je ne peux pas aimer Nina aussi passionnément sans avoir cette crainte. J'écrase ma bouche un peu plus, la fouille de ma langue, d'autorité avant de souffler en la laissant m’ôter mon tee-shirt -je peux être discret et toi ? Je mords son oreille d'un air exigeant, et joueur. Je souffle tout bas -défais ma braguette srce. Je crève d'envie de toi...De toute façon ce gosse je suis sur qu'il vit au milieu d'une orgie permanente au Boyuyu, ça doit même pas le réveiller les gens qui baisent. Attentionné (ouai si, on rigole pas) je décide de ne pas craquer la culotte de Nina mais de l'écarter pour venir effleurer son sexe avant de glisser entre les lèvres sans trop de fioritures. Pour les préliminaires, on verra plus tard...

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 22:20

Il a presque cinq mois... Je ne me suis jamais occupée d'enfants si petits, la plus jeune que j'ai gardé avait deux ans, c'est déjà complètement différent... En tout cas je sais que ça fait partie des choses que je me dis pour me consoler, qu'un bébé foutrait forcément le bordel dans notre couple vu comme on a galéré à trouver un équilibre à deux... On n'aurait plus autant de temps l'un pour l'autre et il me manque déjà cruellement au quotidien. Ce ne sont que de fausses excuses bien-sûr mais je me les répète constamment en espérant qu'à force je finirais par y croire. J'essaie de me convaincre que c'est mieux comme ça, juste lui et moi.

Son baiser soudain plus avide hérisse ma chair et je soupire contre sa bouche en secouant la tête. Non... Je sais pas être discrète quand c'est toi qui me baises Slavo. Je parle à voix très basse, de crainte que le petit nous entende, je ne voudrais pas le traumatiser... Il n'empêche que c'est la pure vérité, avec tous les autres avant lui je pouvais me contenir mais pas avec lui. C'est trop intense, trop violent, trop animal. Je peux me mordre la langue mais je n'arrive jamais à être parfaitement silencieuse. Son ordre, pourtant susurré d'une voix rauque et tentatrice, me fait frémir plus fort contre lui et je glisse mes mains entre nous pour m'attaquer à sa fermeture éclair. Mon geste est rendu difficile parce qu'il glisse ses doigts entre mes cuisses et que je me cambre brusquement, me mordant la joue pour réprimer un couinement. Je parviens malgré tout à libérer sa queue et j'en soupire de satisfaction. Putain j'en ai rêvé toute la matinée...

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 22:39

Je laisse la question du bébé de coté dès que le désir se met à rugir plus fort. Si fort que mon cœur bat furieusement et que je l'entends dans mes tempes. Je grince mi-figue mi-raisin à la remarque de Nina. -parce que quand c'est un autre, oui ? Je n'attends pas de réponse, ma jalousie latente se réveillant par pics, de temps à autre, même si je suis moins excessif qu'autrefois. Je me redresse pour défaire les trois petits boutons du haut de la robe de Nina. Ils sont essentiellement décoratifs mais ça me permet de dégager un peu sa gorge pour fourrer mon nez dedans alors que j'enfonce brutalement mes doigts en elle. Elle serre ma queue plus fort en retour et j'ai un grondement très bas d'approbation. J'agrippe sa cuisse avant de changer de position, me mettant entre ses cuisses que j'écarte dans le même mouvement, retroussant sa robe sans vergogne. - Moi aussi j'en ai rêvé toute la matinée et maintenant...
Je tire sur le tissu et je me glisse pour me planter d'un coup de rein brusque au fond de son ventre. Je m'écrase fort contre elle, bassin encastré dans le sien pour aller le plus loin possible. Je viens expirer de bonheur contre sa bouche, amoureux, exigeant aussi, désirant son amour, ses soupirs, la certitude dans une étreinte brutale qu'elle m'aime et me veut. A coups de reins brutaux, je la baise en étouffant ses gémissements de ma bouche
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyJeu 23 Aoû - 22:49

Je fronce les sourcils, secoue vivement la tête. Personne d'autre me baise Slavo. Personne d'autre me touche. Je ne veux pas penser bien-sûr aux jours que j'ai passés avec Logan, je suis complètement dans le déni à ce sujet. Mais ici, personne ne m'approche, ni même ne m'effleure, j'y veille. J'ai eu un tel sursaut, un tel mouvement de recul quand Matt a voulu m'ébouriffer les cheveux qu'il a dû comprendre que les contacts physiques étaient absolument prohibés. Le seul auquel j'aspire est contre moi en cet instant et tout le reste ne peut que m'effrayer ou me dégoûter. Je tente d'apaiser sa jalousie d'une plaisanterie : Quand c'est moi qui me touche j'arrive à rester silencieuse... Mais au fond je ne suis que trop heureuse quand il se montre jaloux, rassurée parce que c'est ce à quoi il m'a toujours habituée.

Sa prise de possession est brutale, violente et je geins de plaisir brut, mon exclamation heureusement étouffée par sa langue qui prend d'assaut ma bouche. Je m'enroule autour de lui, me cambre en tendant le bassin pour accompagner ses mouvements, le sentir plus profondément. Je plante mes ongles dans sa chair pour mieux contenir mes gémissements, je m'efforce de rester aussi silencieuse que possible mais c'est peine perdue. Il me prend trop vite, trop fort pour que j'y parvienne et je finis inévitablement par oublier tout ce qui nous entoure. Il n'y a soudain plus que lui, sa peau, sa chaleur, son odeur, sa queue plantée dans mon ventre, sa bouche sur la mienne. Des ondes de chaleur se déploient dans mon ventre, dans mes reins et je me cambre plus fort quand la vague m'emporte, m'arrachant un cri que j'aurais été bien en peine de réprimer même si j'y avais pensé. Je plaque ma main sur sa nuque, achève de perdre le souffle dans un baiser brûlant qui me coupe la respiration. Mon corps tremble sous le sien et j'ondule encore en soupirant jusqu'à ce qu'il glisse hors de moi.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyVen 24 Aoû - 22:22

Son explication ne me convainc pas entièrement mais je fais mine que oui et j'ai un autre grognement bas avant d'accepter de sourire à sa vanne. J'oublie de toute façon rapidement ma jalousie, trop occupé que je suis ! L'orgasme monte très vite et je jouis juste après elle, emporté par son plaisir et mon désir exacerbé. Je m'écrase sur Nina, cherchant fébrilement sa bouche quand un pleur se fait entendre derrière nous. Je roule sur le côté, presque surpris, avant d'avoir un sourire grimaçant. -ah oups. Srce, t'es trop bruyante, t'as réveillée le bébé ! J'ai un léger rire en remontant mon froc pour me rhabiller à la va vite. Je laisse Nina s'occuper du bébé parce qu'elle a juste sa robe à rabattre pour se précipiter ! Moi je pense que laisser pleurer trente secondes c'est pas si grave.



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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyVen 24 Aoû - 22:32

En temps normal, j'aurais dit non. Franchement, baiser à côté d'un môme, je suis la première à penser que ça craint. Mais d'une part on n'a aucune intimité dans ce foutu van et j'étais furieusement en manque de lui, d'autre part Slavenko a toujours eu le don de me faire oublier toutes mes convictions les plus profondes. Je suis tout bonnement incapable de lui résister. Pourtant je savais pertinemment que je n'arriverais pas à rester silencieuse ! Je cligne des yeux, surprise moi aussi avant de rabattre ma robe. Je flottais dans une béatitude parfaite et mon plaisir a été légèrement douché, là ! Je replace correctement ma culotte, tout en tirant la langue au slave. C'est à toi de me faire taire tu sais ? Mets-moi une main sur la bouche la prochaine fois.

Je me lève précipitamment pour me pencher au-dessus du landau, sourcils froncés, mon cœur se brisant quand je vois le visage aux traits déformés du bébé qui braille. Eh, pleure pas trésor, tout va bien... Je le récupère précautionneusement dans mes bras, le cale dans le creux de mon coude pour me redresser et le bercer doucement. Les pleurs diminuent progressivement avant de cesser, et Padman bâille en refermant les yeux, me faisant fondre d'attendrissement comme de la guimauve. Il vient de manger, je vérifie en tirant dessus que sa couche est bien propre... Ouais, je crois que je l'ai seulement réveillé et qu'il voulait les bras. Tout en le berçant, je glisse mes doigts dans ses cheveux que je caresse tout doucement. Je me tourne, lève un regard émerveillé sur Slavenko. Mon dieu comme il est doux... Doux, et tout chaud dans mes bras.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyVen 24 Aoû - 22:51

Je ris gravement quand Nina me tire la langue. Elle est mignonne. Je hoche la tête en prenant un air inspiré. - - J'y penserais la prochaine fois, srce.

Je la regarde s'occuper du bébé, et si j'essaye de n'en rien montrer, mon regard s'attendrit à la voir s'en occuper. Le bébé n'est pas farouche, il doit sans doute avoir l'habitude des visages nouveaux et que n'importe quels bras le bercent avec la drôle de vie que lui fait mener son père. Je me glisse derrière Nina pour l'enlacer alors qu'elle tient l'enfant qui se rendort. Je regarde par dessus son épaule le bébé adorable il faut bien l'admettre. - humhumm il est mignon. Le problème étant que voir Nina avec l'enfant dans ses bras réactive ce désir nouveau de paternité. Elle est si belle, si lumineuse quand elle s'occupe comme ça d'un tout petit. Je n'ose pas évoquer le sujet, mais je sais que comme moi elle y pense. C'est forcé. Je souffle en effleurant son épaule -ti si lepa


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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 5:43

C'est étrange paece que je ne me suis jamais occupée de bébés, et pourtant même si mes gestes sont maladroits, je ne suis pas aussi gauche que je le craignais. Encore fatigué, sans doute le combo digestion + chaleur, il est calme dans mes bras, pas agité du tout ce qui rend la tâche plus facile. Je ne pensais pas qu'il se rendormirait si rapidement mais il doit être habitué... Je frissonne quand le slave se glisse derrière moi, soupire en collant mon dos à son torse. Tu as vu tous ces cheveux qu'il a ? En même temps son père se tape une sacrée touffe aussi... Et sa mère, puisse-t-elle rôtir en enfer, avait aussi des cheveux magnifiques. Non mais je te jure, c'est incroyable ce qu'il est doux... Tu veux le prendre ? Attends... T'as les mains propres ? Je designe le tube de gel hydroalcoolique que j'ai laissé à côté du lit.

Je suis très loin de me douter qu'il éprouve toujours le même désir de paternité. Dans le Bronx, il lui a fallu une éternité pour accepter cette idée et étant donné ce que nous avons vécu, je suis persuadée qu'il a, comme moi, abandonné cette envie ridicule. D'autant que nous sommes fugitifs, perdus au milieu du désert, sans eau courante et sans électricité... Si j'y pense moi aussi, et bien-sûr que j'y pense, c'est avec douleur et amertume, en songeant à ce bébé que j'ai perdu, à celui que j'aurais voulu porter pour lui, à tout ce qu'on n'aura jamais.

La caresse aérienne de ses doigts sur ma peau me fait soupirer de nouveau et je tends la tête en arrière pour réclamer un bisou sur la joue. Hvala... Je me trouve bien mieux qu'à notre arrivée. Depuis quelques temps on mange mieux, je me force à me nourrir plus régulièrement, et j'ai déjà repris du poids, même si quelques kilos en plus seraient encore les bienvenus. Mais mon teint hâlé par le soleil et les vêtements enfin à ma taille me donnent bien meilleure mine, je n'ai plus cet le visage hâve, je crois que je ne ressemble plus à un fantôme ambulant. Seules les cernes sous mes yeux témoignent encore du mal-être qui m'habite toujours et me tient éveillée la nuit. Je plisse le nez en baissant de nouveau les yeux sur Padman. Le pauvre, il doit mourir de chaud ici...

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 14:16

-ouai il a beaucoup de cheveux pour un bébé non ? Saskia n'avait rien sur le caillou avant des lustres. Ça désespérait ma mère. Je fronce les sourcils en me taisant. C'est étrange que ça me fasse beaucoup penser à ma sœur. En même temps, c'est ma seule référence "bébé" et puis avec mes envies de paternité refoulées, mieux vaut penser à ma mère qu'à mon père... J'hésite un bref instant avant d'acquiescer. -oui je veux bien. Je prends le gel nettoyant pour obtempérer et me laver les mains soigneusement.

Je tends les bras pour qu'elle me passe l'enfant qui dort, je le prends le plus délicatement possible. Il n'est pas très grand, il tient dans la main et sur mon avant bras, étalé de tout son long, sa peau contre la mienne, la joue écrasée, les yeux clos, dans une posture de béatitude et de confiance émouvante. - ça va, il n'a pas l'air de trop en souffrir de la chaleur. Ça fait longtemps qu'ils sont ici ? Il doit être habitué le môme. Les gamins s'adaptent tellement bien. On l'emmènera se baigner...ça se baigne à c't'âge là ?
Je lève un regard lumineux vers Nina, me retenant de sourire connement, parce que non ce bébé là n'est pas le nôtre, même si ça pourrait - la couleur caramel en moins.


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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 15:48

Je sais pas trop, je connais pas beaucoup de bébés tu sais... Mais ouais je crois pas que ça ait tant de cheveux d'habitude. J'ai toujours trouvé les bébés mignons, je fais partie de ces personnes qui craquent complètement devant les enfants, mais celui-ci est particulièrement beau. Pour les filles les mères sont toujours pressées. Pour pouvoir leur faire des couettes et qu'on arrête de leur demander si c'est une fille ou un garçon. Je ne sais pas si ça m'aurait agacée, si on avait eu une fille... Je suppose que oui. C'est une question qui m'obsède bien que je n'en ai jamais parlé. Je me demande toujours si c'était une fille ou un garçon, je compte l'âge qu'il ou elle aurait eu... J'ai des tendances masochistes, ouais, je sais.

Je passe le bébé à Slavenko, et un sourire attendri se dessine sur mes lèvres. Je ne m'attendais pas à ça, ce pincement au cœur, ce coup dans la poitrine à le voir avec un bébé dans les bras. Bien-sûr que j'y pense, moi aussi j'y pense, au fait que ça aurait pu être nous, au fait qu'il aurait pu être père. Je chasse ma soudaine envie de pleurer dans un nouveau sourire, m'efforçant de donner le change. Je sais pas, attends, je vais envoyer un sms à Sam juste pour être sûre... J'aimerais bien l'emmener au canal mais je ne veux rien faire sans l'accord de son père, on ne sait jamais, c'est pas hyper clean ici. J'envoie le texto distraitement et relève le nez sur le slave. Dans tes bras il a l'air encore plus petit...

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 18:52

-des couettes hein ? humm c'est surement ça. J'ai un sourire amusé à cette remarque de Nina mais c’est une raison valable après tout. Perso, je ne pense pas au bébé que nous avons - que j'ai - décidé de ne pas avoir. Parce qu'à ce moment là je n'étais pas près du tout et je pense sincèrement que ça aurait mal tourné. Ce qui est regrettable c'est qu'au moment où je suis enfin prêt et libéré de ma famille, on soit dans cette situation.

Le bébé est étalé sur mon bras comme un singe sur une branche mais ça n'a pas l'air de le déranger. Je pense que la peau est moins chaude qu'une couverture. Les mères africaines portent bien leurs gosses sur elles, et il fait bien aussi chaud qu'ici. Comme quoi un bébé ça s'adapte. Je caresse de l'index le bras potelé et c'est vrai qu'il est doux ce môme. Est-ce que tous les bébés sont comme ça ? - c'est pas bien gros c'est sur... J'ai l'impression de pouvoir le tenir dans ma main. Pourtant, il est potelé quand même. Regarde ses joues... Sam donne son accord au SMS de Nina, à condition de foutre son bob au gamin et c'est cool parce qu'on va pouvoir aller se rafraîchir au canal.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 19:10

Chaque geste qu'il fait m'attendrit un peu plus et paradoxalement mon regard s'attriste aussi, dans un drôle de mélange doux-amer que j'arrive pour l'instant assez bien à maîtriser. C'est vrai... En même temps t'as de grandes mains. Il faut dire qu'il est particulièrement grand, bien plus grand que la plupart des hommes et il a une ossature imposante même sans être particulièrement musclé. En tous les cas je ne l'ai jamais connu gringalet, mais c'est vrai qu'il n'a pas encore retrouvé la silhouette qu'il a pu avoir dans le Bronx, dans ses meilleurs jours, quand il s'entraînait très régulièrement à la salle, par exemple.

J'ai un sourire à la réponse de Samuel, moi aussi je suis contente de pouvoir aller me baigner au canal. Sam dit que c'est ok. On va quand même essayer de trouver un bout d'ombre pour pouvoir se poser avec le petit, mh ? On y va maintenant, ça le rafraîchira et moi aussi... J'ai transpiré rien que sur le chemin pour aller chercher le gosse, c'est dire. Je profite que Slavenko l'ait aux bras pour vérifier qu'on a toutes les affaires qu'il faut, Sam m'a de toute façon filé un sac dans lequel je trouve le bob en question, je prends aussi de l'eau, deux serviettes de bain et je me change rapidement pour enfiler mon maillot, sans prendre la peine de remettre une robe par dessus.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 21:57

Des grandes mains, des grosses mains aussi. Des mains grossières de tueur, pas des mains fines d'un type bien travaillant dans un bureau et qui peut éduquer des gamins correctement. Je ne sais toujours pas si je ferais réellement un bon père malgré les allégations de Nina en ce sens. -ok allons-y. Tu vas pouvoir te débrouiller pour descendre la poussette? On n'a qu'à aller vers l'arbre mort près du canal, on peut traverser et se foutre à l'ombre, y a des arbres. Les familles vont là-basJe m'occupe seulement du bébé, essayant surtout de ne pas le réveiller parce qu'il dort si bien que ce serait un crève-cœur. Donc Nina prépare tout et je l'attends calmement. C'est fou ce qu'un bébé est apaisant... quand il dort !

Elle lui met son bob et je fous un linge sur mon épaule et qui revient sur le corps du bébé pour protéger sa peau du soleil. On marche lentement, moi le bébé sur le bras, Nina poussant la poussette chargée des affaires du gosse. Balade presque familiale en somme. - il a l'air d'être bien adapté à la chaleur en tout cas, il écrase sec. Il me bave sur l'avant-bras, ha ! J'ai un léger rire. En même temps, la chaleur accable, le mieux quand il fait si chaud, c'est de pioncer et d'attendre le soir. C'est c'que je fais quand je peux !!




Dernière édition par Slavenko Kovács le Sam 25 Aoû - 22:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 22:48

Ouais, t'en fais pas. La poussette ne pèse pas bien lourd pour la sortir du van, et après pour le reste j'imagine qu'il faut pas un permis spécial hein ! J'acquiesce, approuvant son plan pour nous trouver un coin à l'abri du soleil, et on se met en route pour le canal. Je ne m'habitue pas encore à l'image de Slavenko avec un bébé dans les bras, et je m'efforce de ne pas trop me focaliser sur cette image parce qu'il se pourrait bien qu'elle revienne hanter mes rêves par la suite et franchement je n'ai pas besoin de ça. Sa remarque me fait rire et je secoue la tête. Oh ça va, c'est pas sale de la bave de bébé ! Estime-toi heureux ça doit vouloir dire qu'il se sent bien avec toi. À cet age-là j'imagine que ça se fiche un peu des bras qui les portent tant que la position est confortable.

On ne marche pas trop vite, pour ne pas réveiller Padman, mais heureusement le canal n'est pas loin et on se dégote un coin à l'ombre. À cette heure il n'y a personne, il fait bien trop chaud les gens sont cloîtrés chez eux ou dans des endroits climatisés ! Mais ça ne devrait pas tarder à se remplir. Je cale la poussette sous l'arbre et dos au soleil pour qu'on puisse éventuellement coucher le bébé dedans. D'ailleurs tant qu'il dort, je propose : Tiens, remets-le dans le landau et on le prendra quand il se réveille pour le baigner, non ? C'est l'inconvénient d'avoir un bébé sur les bras par un temps pareil : ça tient foutrement chaud ! J'étale précautionneusement les serviettes au sol avant d'ôter mes sandales. En temps normal j'aurais été à l'eau directement mais là je surveille le bébé... Oui, même si Slavenko est là aussi !
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 23:03

- il a pas l'air sauvage vu comme il est élevé, il doit aller avec n'importe qui ce môme. Je ne suis pas sur d'approuver ce drôle de choix de la part de l'ancien patron de Nina mais qui suis-je pour juger hein ? Enfin le gamin a l'air en bonne santé et pas traumatisé si j'en juge par son attitude.

Une fois au canal, je m'assieds tout doucement pour ne pas réveiller le petit. -non je vais le garder, il dort bien t'inquiète. Va te baigner si tu veux. Je pose mon bras sur la cuisse et le gamin s'étale sur moi. Une fois bien à l'ombre, j'ôte le drap pour qu'il respire un peu mieux. Je dégage son front de ses cheveux fins collés sur son front. -est-ce qu'il y a un truc pour lui filer de l'eau quand il se réveillera ? Ha, je vais me débrouiller, donne moi le sac et va te baigner srce moje. Je vais m'en sortir, c'est pas sorcier Je fais mes preuves humm ?



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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptySam 25 Aoû - 23:11

Je crois bien, oui. En tout cas presque chaque fois que j'ai vu Sam, son fils n'était pas là, c'est donc bien que quelqu'un le garde et je me demande de qui il s'agit. Sans doute des personnes différentes à chaque fois ou presque ! Je sais déjà que je n'aurais pas pu être comme ça, avec tout ce qu'on a vécu je serais forcément paranoïaque, très angoissée aussi et à mon avis j'aurais transmis bien trop de stress à un enfant. De toute façon, il vaut sans doute mieux que je n'en ai pas vu mon passif, c'est ce que je me répète pour me consoler.

Je plisse le nez, à la fois amusée et surprise que Slavenko tienne tant à garder le petit quand je pensais qu'il se désintéressait totalement des bébés, ou des enfants en règle générale. En réalité je suis un peu déçue, moi aussi je voudrais m'en occuper, l'avoir aux bras... J'ai beau m'être fait une raison, il n'en reste pas moins que j'ai des envies viscérales de maternité à combler. On devrait adopter un chaton ici, après tout c'est bien pour ça que j'avais voulu Tigar au départ... Mon regard se voile quand j'y pense, j'espère qu'il a trouvé une nouvelle famille pour veiller sur lui, Dieu que cette boule de poils me manque ! Oui, y a un biberon d'eau dans le sac. Heureusement que Sam fait les choses correctement quand il refile son môme quand même ! Comme Slavenko insiste, je consens à lâcher l'affaire et je pose le sac à langer à côté de lui avant de plonger dans l'eau du canal. Il fait trop chaud pour que ce soit difficilement, mais elle est déjà un peu plus fraîche que la température extérieure et ça fait toujours du bien. Je remonte à la surface, me tourne instinctivement vers Slavenko et le bébé qui dort toujours comme un loir sur lui. Tu m'étonnes qu'il dorme... T'es hyper confortable, je sais bien, je dors à moitié sur toi toutes les nuits.

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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyMar 28 Aoû - 11:54

Comment ça je suis hyper confortable ? Je fais mine de m'offusquer alors que je souris. L'expression qu'elle utilise m'amuse et mon regard pétille en la taquinant. Tu me trouves trop enrobé ? Moelleux ? Ici, tout est différent, il est inenvisageable de faire du sport ! Mais les activités de bricolage et le soir à la frontière restent finalement très sportives dans leurs genres particuliers ! Mes muscle se sont simplement asséchés, et je ne suis pas convaincu d'avoir gagné en potentiel confort même si Nina continue à se servir de moi comme un gros coussin.

Je pose les yeux sur le bébé qui commence à frémir, un peu plus agité, sans doute qu'il va se réveiller bientôt. Je caresse ses cheveux, un fort instinct de protection se développant dans ce geste. C'est fou, c’est même pas mon mioche mais à présent que j'en veux un, c'est difficile de ne pas se projeter. Je fronce les sourcils. Je devrais arrêter de me faire du mal comme ça, faire comme Nina, faire semblant que ça ne fait rien (je la connais trop pour ne pas le voir et c'est encore plus douloureux)

Le bébé se réveille sans chouiner. Il a quelque chose de solaire, sans doute un trait hérité de son père et qui me fascine un peu, moi qui suis bien plus taciturne, méfiant envers le monde. Je lui donne de l'eau du biberon en le redressant et je le laisse se réveiller tranquillement en tétant avidement l'eau. Il roucoule, émet des sons amusants. -tu vas pouvoir le prendre dans l'eau ... ?
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MessageSujet: Re: There ain't no other love - Slavina   There ain't no other love - Slavina EmptyMar 28 Aoû - 12:05

Je roule des yeux, amusée. J'ai jamais dit que t'étais enrobé ! Juste que t'étais confortable. Il n'a jamais été particulièrement moelleux, même dans les moments où il faisait moins de sport, il a toujours eu une musculature développée, en tout cas depuis que je le connais. Je plisse le nez en cherchant mes mots. Mais t'es tout... Tout chaud, et tellement grand, imposant aussi que tu peux m'envelopper toute entière. Moi je trouve ça très confortable... Alors imagine pour un bébé. Bien-sûr ce n'est pas le même sentiment mais bon sang, le môme pourrait disparaître dans ses bras tant la différence de taille est frappante. Je lève sur lui un regard brillant, ajoute avec une lueur de défi au fond des yeux : T'es toujours aussi beau, moja duša, t'en fais pas.

J'essaie de penser à autre chose mais mon regard ne cesse de revenir à ce duo étonnant qu'ils forment tous les deux. Imaginer Slavenko père était une chose, le voir avec un enfant dans les bras en est une autre et ça rend mes fantasmes tellement concrets soudain. J'ai la gorge nouée mais je fais bonne figure, esquisse un sourire en hochant la tête. Oui bien-sûr, laisse-le boire tranquillement et passe-le moi. J'attends qu'il ait terminé, et que Padman soit un peu plus réveillé aussi. Je m'approche du bord, un sourire aux lèvres quand Slavenko se lève pour me passer le petit. Je repositionne correctement son bob sur sa tête pour le protéger du soleil. Eh, salut toi... Je plisse les yeux, un sourire émerveillé aux lèvres avant de l'immerger tout doucement dans l'eau.

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