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 My name is Luca, I live on the second floor

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MessageSujet: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptyJeu 23 Aoû - 15:35

Ce n'est pas une bonne journée pour le grand con.

Il s'est réveillé encore réveillé cette nuit. Trempé de sueur. Tremblant. Avec des décharges dans les membres, d'une intensité à vous faire regretter l'éléctro-thérapie des films d'horreur. Il ne sait pas s'il a crié et au pire, qu'est ce qu'il en a à foutre? c'est pas comme si quelqu'un allait venir voir comment il va. Ce trou compte trop de paumés pour qu'on commence à tenir le compte.

Pour un mec aussi terre à terre, Tristan rêve beaucoup. On dirait que son cerveau explose à chaque fois qu'il ferme les yeux. Le soucis c'est que si il y en a qui rêves de mannequins à poil et chaudes comme des baraques à frite ou de fontaines de bière, Tristan cauchemarde. Ou part dans un monde trop beau pour être réel et c'est peut-être encore pire. Parce que se réveiller après avoir touché ce qu'on veut, du bout des doigts, c'est comme se faire fister par Dieu lui même.

Cette nuit, il était dans un appartement. Un appartement trop grand, ou peut être que c'est lui qui était petit. Il sait plus ce que ça fait d'être petit. L'appartement était bien décoré, peint en bleu. C'est sa couleur préféré le bleu. Ca sentait quelque chose comme les cookies et le café chaud, des odeurs rassurantes. Y'avait aussi un parfum de vieux livres et de fumée de bois. Les portes étaient toutes ouvertes et dehors, on voyait rien. Juste de la neige. Comme à Noël. Et puis il y a eu Donna. Il n'aime pas dire "sa mère" parce qu'il ne l'a pas connue et que cette conne n'est pas restée pour lui. Alors c'est Donna. En tout cas elle était là et elle avait l'air en bonne santé. Les mêmes cheveux que lui, les mêmes yeux et bon dieu, elle était grande elle aussi. Dans le rêve, elle l'engueulait parce qu'il rentrait tard et qu'elle s'était fait un sang d'encre. Il s'entend encore répondre un truc à propos d'une luge, de copains et d'un père noël meurtrier. Elle le regardait et lui disait d'aller se foutre en pyjama en attendant que son père rentre. Lui aussi il l'a vu. Grand. En vieux bleu de travail, avec des mains calleuses. Dans son rêve il sentait la graisse mécanique et la sueur. Pendant un moment, il s'était senti parfaitement bien. Putain, c'était ça la vraie vie.

Et puis l'appartement avait changé. Pus de café ou de chocolat, à la place juste une odeur merdique de vieille clope et d'alcool. Une lueur jaune au travers des vitres dégueulasse. Des mouches. Dehors, une épaisse poudre blanche tombe mais c'est pas de la neige. Y'a un truc qui cuit dans le four, mais ça empeste. Et les portes sont fermées. L'appartement est brun et orange.

Et puis y'a ces deux formes au fond de la pièces. Y'en a une qui est si maigre qu'on dirait un fantôme. L'autre est plus lourde. Mais dans les deux cas, leurs yeux sont deux petits points blancs qui brillent. On dirait qu'ils sortent de ce film qu'il a vu en scred entre deux passages en taule. Mama.

C'est ça. Mama.

Les deux personnages s'approchent de lui en accéléré. Et il hurle bordel, c'est terrifiant. Il court vers la porte de l'appartement, elle claque et c'est fini.

Réveil en sursaut. Rideau.

Il n'essaie même plus de comprendre pourquoi il rêve de ça. Il est pas psy mais il est pas con non plus. Il sait ce qu'il essaie de compenser. C'est pas de la physique quantique de piger ce qu'il veut. Ca le fout en rogne que son cerveau ait pas compris, lui, qu'il faut passer à autre chose. Alors ouais, c'est pas une bonne journée. Il cherche la pharmacie parce que les tremblements s'arrêtent pas et qu'il a mal dans les bras et les jambes, à la tête et au ventre. Lui faudrait des anxiolytiques. C'est pas bon pour la santé, mais se tordre de douleur non plus.

Il ne regarde pas les gens quand il marche. Il sait qu'il a une gueule de déterrée et que sa chemise est froissée, que son jean est crade et qu'il a les mains noires d'encre. Pas besoin de lui rappeler qu'il est un cas social, merci bien il avait sa dose à Washington.

Alors qu'il peste et jure intérieurement pour trouver cette putain de pharmacie de merde, il rentre dans une petite nénette. Elle est pas bien grande, en tout cas par rapport à lui. Et elle est bien mise. Toujours par rapport à lui. De grands yeux de biche, de jolis cheveux épais, une vraie poupée. Il aime pas les poupées. Il a aussi vu Annabelle, comme film, et il trouve que c'est assez symbolique comme histoire.

Vu que son sac en bandoulière a jarté lors de la collision, il lâche un juron et s'agenouille pour ramasser son foutoir. Il y a des porte-mines qui sont tombés, une gomme, un vieux carnet de grande taille rempli de croquis, un autre plus petit et des tas d'autres conneries. Dont sa lame papillon, qu'il ramasse en premier.

-Désolé.


Il est pas désolé, en réalité ça lui en touche une sans faire bouger l'autre. Mais avec un peu de chance elle va lui foutre la paix. Il se dépêche, parce que plus elle va le regarder et plus elle va le prendre pour un junkie. Il peut supporter des tas de trucs, mais pas ça.
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Aislin Cassidy
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MessageSujet: Re: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptyJeu 23 Aoû - 19:18

Installée par terre, sur les marches devant la seule et unique pharmacie de la ville, à moitié recroquevillée sur moi-même pour ne pas déranger les passants qui veulent entrer, je souris. Un sourire heureux, presque niais, qui s'accroche à mon visage, étire mes lèvres, creuse une fossette sur ma joue droite et éclaire mon regard d'un bleu perçant. La tête légèrement penchée sur le côté, j'ai les doigts crispés sur l'appareil vieux comme le monde qui me sert de téléphone portable. Il a au moins le mérite de fonctionner, d'être quasiment incassable, et j'ai de toute façon un ordinateur lorsque j'ai besoin d'avoir accès à internet. Je ne parle presque pas, ou si peu, je suis trop occupée à écouter mon père me raconter son dernier périple. Nous ne nous sommes pas vus depuis six mois déjà, et je commence à trouver le temps incroyablement long. J'ai l'habitude, pourtant, depuis que j'ai cessé de suivre son groupe sur la route, que j'ai entrepris mes propres voyages, nous sommes déjà restés toute une année sans nous voir... Mais ce n'est pas pour autant que j'apprécie cette sensation. Il me manque viscéralement, lui et toute sa bande d'ailleurs, et je crève d'impatience de tous les revoir. Ils devraient venir à Slab City à la fin de l'année, quand il y fera moins chaud, et j'espère sans trop oser le dire à voix haute qu'on pourra passer Noël ensemble.

La conversation s'éternise, il n'a pas eu de réseau la semaine passée et d'ordinaire on s'écrit tous les jours, ne serait-ce que quelques mots, pour garder le contact, maintenir le lien. A tel point qu'une bonne dizaine de personnes m'est passée devant, sans que je m'en soucie réellement. Je n'ai rien à faire avant plusieurs heures, je ne suis pas pressée... De toute façon je le suis rarement, et si ça ne tenait qu'à moi je resterais accrochée à ce téléphone toute la journée. Malheureusement, c'est James qui doit mettre un terme à la conversation, ils ont un concert à préparer et il promet de me rappeler dès demain. Je soupire, ravale ma déception qui n'a pas lieu d'être puisqu'on a bien dû parler une heure, et j'accepte malgré tout de raccrocher.

Je me redresse, les yeux baissés parce que je fourre mon téléphone dans ma poche, quand un type me heurte de plein fouet. Je vacille, la faute au poids plume que je suis, mais parviens à tenir sur mes deux jambes. Mon regard est toujours rivé au sol, sur le contenu de son sac cette fois, et j'ai à peine pris le temps d'observer le visage de l'inconnu. Je n'y pense déjà plus lorsque mes prunelles accrochent les croquis. Eh, ils sont superbes ! Je peux jeter un œil ? La gêne n'est pas un sentiment qui m'est familier, encore moins depuis que je vis ici où tout le monde se connaît, où tout le monde aborde tout le monde... Je lève le nez seulement lorsqu'il se redresse, esquisse un sourire avenant en croisant son regard.

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MessageSujet: Re: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptyJeu 23 Aoû - 20:17

Il avait déjà pas l'air frais Tristan mais là, avec sa mèche qui lui retombe sur la tronche et la poussière de la rue sur son pantalon, on dirait qu'il s'est coiffé avec les pieds de son réveil et qu'il s'est habillé dans le noir.

Il finit de tout coller dans sa besace et se redresse alors qu'Annabelle, qu'il a décidé d'appeler ainsi parce que c'est le seul nom auquel il pense devant son visage poupin, lui pose une question.

"Jeter un oeil ?"
A quoi?
Ses dessins?

Oh, hell no.

Il se raidit et n'arrive pas à s'empêcher de remettre sa mèche en place. C'est un tic nerveux, un truc qu'il fait dans l'espoir que ses putains de baguettes de tambour vont se fixer sur sa tête comme il le veut, et qu'il va gagner en charisme.

Des clous. Il vient de se foutre de l'encre sur le front et il le sent. La nana le regarde. Il la regarde. Ils se regardent.

IL A DE L'ENCRE SUR LE FRONT BORDEL.

-Ok.

Tout pour qu'il gagne deux minutes et s'essuie la trogne. Il lui tend son carnet, le plus grand et tout de suite, ses tremblements redoublent. C'est comme si quelqu'un allait fourrer son nez dans un journal intime. Ca devrait pas être permis. D'un geste du bras, il réussit à diluer un peu le noir qu'il a en travers du front comme une marque de guerre et se racle la gorge alors qu'elle tourne les pages.

Bon dieu il a dessiné quoi dedans déjà?

Des serpents. Ok. C'est consensuel, les serpents. Tout le monde aime ça. Les siens sont détaillés à l'extrême, un de ses co-détenus lui avait même dit qu'ils semblaient prêts à sortir des pages. Alors elle peut pas critiquer, si ?

Des fleurs. de toutes les sortes, de toutes les tailles. Ça passe.

Des pierres. Des cristaux. Des géodes.

Des statues.

Des vierges à l'enfant.

Des nymphes.

Des demi-dieux.

Des hydres.

Des cerbères.

Des anges.

Des démons.

Et, oh bordel. Elle va tomber sur la page des pénis. Une double feuille de papiers exclusivement consacrée à cet organe du corps masculin si dur à reproduire lorsqu'on se décide à tatouer un nu quelconque. Elle va tomber sur la page des zobs.

Faut une explication. Il ne sait pas pourquoi il en faut une, mais il en faut une. Les pensées se mélangent, et soudain ça sort :

-C'est pas ce qu'on pourrait croire.

Et qu'est ce qu'on pourrait croire? hein? Bon Dieu Tristan mais quand est ce que tu apprendras à fermer ta grande trappe?


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MessageSujet: Re: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptySam 25 Aoû - 10:38

Son hésitation -palpable- est si longue qu'un instant je me demande si je ne suis pas en train d'assister à un bug de l'espace-temps. Est-ce que le monde s'est figé ? Est-ce que je suis la seule à m'en être rendue compte ? Non, je ne crois pas, je vois ses mains qui tremblent légèrement, son regard fuyant, les gouttes de sueur qui perlent sur son front et qui ne sont peut-être pas dues qu'à la chaleur étouffante de la ville... Serais-je tombée sur un tueur en série qui s'amuse à dessiner ses victimes après les avoir découpées en rondelles ? Non, je ne crois pas, ce que j'ai pu apercevoir des dessins n'avait pas l'air gore... Il serait temps que j'arrête de mater American Horror Story au lieu de bosser, moi.

Je m'apprête à me rétracter, à lever les mains en signe de paix avant de m'éloigner, quand soudain il accepte, me faisant hausser les sourcils de surprise. Oh ? Super ! Je souris, oublie ma gêne pour attraper le carnet tendu avec enthousiasme.

J'inspecte les dessins avec intérêt, avec attention, mon regard s'attardant curieusement sur chaque page. Elles sont jolies tes fleurs. Je fais remarquer, avec un coup d’œil pour celles qui sont tatouées sur mon avant-bras, mangent mon poignet, échouent presque sur ma main droite. Je plisse le nez en tournant les pages, demande innocemment : C'est genre... Des dessins sur la mythologie ? C'est plus rare qu'on pourrait le penser, en tout cas ce n'est pas forcément ce à quoi on s'attend en ouvrant un carnet de croquis.

Et puis je tourne la page, tombe sur les queues dessinées de partout, sous toutes les coutures, avec plein de détails. Je n'aurais même pas fait le moindre commentaire s'il ne s'était pas senti obligé de justifier. Je lève le nez du carnet, un rire au fond des yeux, les lèvres plissées en un sourire amusé. Ah bon ? C'est pas des queues ? Non parce que ça y ressemble vach'ment.

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MessageSujet: Re: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptyDim 26 Aoû - 12:58

Il réfléchit quelques secondes et lâche:

-C'est...ouais c'est des queues mais c'est genre...des recherches quoi. C'pas que j'aime les queues ou que j'kiffe dessiner des bites ou des chattes ou des...

Il se tait et enfonce ses mains dans ses poches. Il est mal à l'aise. C'est pas vraiment les queues qui le dérange. C'est qu'elle regarde le produit de ses efforts et de son temps. Il a mis longtemps à se construire une image. Une réputation. Il est Tristan Marsch, Rascal, l'Anguille. Ici personne ne le connaît, mais lui il se connait. Il a mis plus de vingt ans à se bâtir cette apparence de type nonchalant, de menace sourde qui rampe et qui rode sans qu'on ne puisse jamais l'attraper. Marsch est une grande gueule cynique. Rascal vole et a tué son père. L'Anguille s'évade de toutes ses chaînes.

Tristan est un orphelin en crise perpétuelle, qui dessine parce que c'est un autre monde, qu'il contrôle parfaitement, qu'il fait aussi beau qu'il le veut et où il décide de tout. C'est un enfant colérique, agressif mais appliqué à réussir au moins dans un domaine.

Il n'aime pas qu'on voie ça. On va le juger. On va le prendre pour cible. En prison, les faibles sont détectés comme une goutte de sang dans un bassin de requins. Tristan le sait. Il a été jeune. Il a pris des mandales à vous retourner la tête. Des coups de pieds, des coups de couteau. Il a même failli se faire violer une fois, dans les douches. Le maton est arrivé à ce moment et il a jamais autant apprécié un mec du système que ce type de 50 piges, bedonnant et moustachu.

Il ne sait pas pourquoi il y pense. Il pense à trop de trucs ces derniers temps. Les cauchemars, les souvenirs, ça commence à faire trop et le trou qu'il a dans le ventre arrange rien. Il transpire de plus en plus et il a besoin d'accéder à cette putain de pharmacie avant de s'écrouler par terre et d'être emmené à l’hôpital. Il a pas eu le temps de se faire de nouveaux papiers, ils le renverront en taule.

Bouffée de chaleur. Gorge qui se serre. Ventre qui se retourne.
Panique.

-Faut que j'y aille.

C'est une phrase étranglée et il reprend son carnet d'un geste rapide. Faut monter les marches. Juste monter les marches.

Sauf qu'il monte pas les marches. Il loupe la première et s'étale la tête la première sur l'escalier. Bordel de merde non. Une femme s'arrête près de lui mais il se rencogne sur lui même. On l'aidera pas. Il en a pas besoin. Elle a des longs cheveux blonds cette femme et bordel, on dirait le cauchemar de cette nuit.

Il réussit à se remettre sur ses pieds et ses yeux croisent ceux de la poupée Annabelle. Deux billes bleues, brillantes, pleines de vie. Merde alors...il aimerait avoir les mêmes. La même lumière. La même étincelle. Il sait que les siens sont éteints. Verts, clairs, d'une belle couleur entre la mousse et l'herbe. Mais éteints.

Il en a marre.
Il en a tellement marre de toutes ces conneries.

Alors il se laisse glisser le long du mur. Elle a vue les teubs dans son carnet. Alors puisqu'il peut plus continuer à marcher, autant le montrer à celle qui sait qu'il dessine des bites. Elle a l'air gentille. Elle a l'air honnête. Peut-être qu'elle va pas le balancer.

-J'vais pas y arriver...


"Me balance pas s'teuplait"
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MessageSujet: Re: My name is Luca, I live on the second floor    My name is Luca, I live on the second floor  EmptyLun 27 Aoû - 9:28

Il est déconfit, on croirait que je viens de découvrir une scène de crime ou, plus raisonnablement, que je viens de le choper en train de se branler. Alors que bon... Ce sont juste des dessins, quoi. Je fronce les sourcils. T'sais dans l'absolu, même si tu kiffais les queues, ce s'rait pas mon problème. Je ne vois pas en quoi c'est plus gênant que de mater un porno par exemple, sérieusement. Eh y a pas de mal, c'est des dessins, tu dessines bien c'que tu veux.Je réalise que je l'ai mis atrocement mal à l'aise, ce qui n'était pas du tout mon intention première. Pour ma défense, il n'était pas obligé de me laisser regarder dans ce foutu carnet si ça le gênait à ce point-là.

Je n'ai pas vraiment le temps de m'excuser, c'est lui qui se tire en pressant le pas pour me fuir comme si j'avais la peste. Ben merde alors.

Je le suis du regard, incrédule, et sursaute dans un cri quand je le vois s'étaler de tout son long, tête la première sur les marches. Instinctivement, déjà, avant même qu'il ne m'ait appelée, je me suis précipitée vers lui, les yeux écarquillés. Bon sang, tu t'es fait mal ?! Y a moyen de se blesser vraiment avec des gamelles ridicules, je le sais, je suis déjà tombée en trébuchant sur un trottoir et j'ai du garder une attelle au poignet pendant plusieurs semaines alors... Je me penche, lui tends la main pour qu'il prenne appui sur cette dernière afin de se relever. T'es sûr que tout va bien...? Non, évidemment que non, tout ne va pas bien, il faudrait être idiot pour ne pas le voir. Mais là, j'essaie de lui montrer qu'il peut m'en parler, s'il veut.

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