Sly || Te quiero puta

NOM.Adopté, Sly n’a jamais su son nom de naissance, et arrivé à Slab fin 2017, il a viré définitivement son nom d’adoption. PRÉNOM(s). Sly, Manoel. GE. Entre 45 et 50 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE. Sait pas, sais plus, rien à foutre. ORIGINES/NATIONALITÉ. Il a été élevé par une famille de texans, donc on va dire ça. TAFF. Protecteur des petites âmes pleines de luxure (On dit proxénète mais il aime pas des masses ce mot). STATUT CIVIL. En union libre. GROUPE. Etesian.

Et ta piaule, à quoi elle ressemble ? Pour une ville telle que Slab City, Sly est sur du haut standing. Il possède effectivement une très grande baraque sur trois étages, rachetée pour une bouchée de pain, et qui si vous voulez mon avis risque de s’écrouler un de ces quatres. L’isolation est complètement merdique, y’a l’eau courante une fois tous les deux jours, mais ce qui est important ce n’est pas le décor, c’est les services qu’on trouve à l’intérieur, en l’occurrence, ceux vendus par ses pioupious. En règle générale cependant, Sly est davantage trouvable chez ses amants que chez lui.

Comment t'as débarqué ? Sly est un voyageur. Il a passé toute sa vie jusqu’à présent à parcourir le monde pour s’abreuver de nouvelles cultures qui ont un temps tapissé les murs de ses modestes habitations. Après plusieurs années de recherches il a appris qu’il avait probablement été conçu au Mexique, et il a décidé de s’y rendre pour découvrir ce qui aurait du être son pays natal.
Il n’a jamais atteint le Mexique. Il s’est arrêté ici, début 2018, et y a fait progressivement son nid.

Qu'est-ce que t'espères trouver ici ? Il a trouvé tout ce qu’il lui faut ; Sly se fait un peu vieux et fatigué - dieu merci le viagra se trouve sous toutes ses formes ici - et il termine tranquillement sa vie par ici, avec son petit business sans prétention, ses pioupiou et sa bite tendue.

▲ La quasi totalité de la vie de Sly antérieure à 2018 est obscure. Il n’en parle pas, parce qu’il préfère se tourner vers le présent et l’avenir. On sait qu’il a été adopté, qu’il n’a plus de contact avec sa famille, qu’il est plus ou moins marié avec Apolline, la diseuse de bonne aventure dans le tipi du campement, et qu’il a semble-t-il voyagé dans le monde entier. C’tout. ▲ Sly a deux visages, le jour et la nuit. Le jour, il se balade quasiment à poil, parce qu’il fait chaud putain et que bon sang, on est tous fait pareil. La nuit, il prend ses costumes d’homme d’affaires d’une lointaine période française, et il passe derrière le comptoir du Huitzilin (Collibri en mexicain), modeste maison de passe de la frontière ▲ Il est perpétuellement chéper, en train d’ingérer des substances plus ou moins nocives. ▲ Il possédait un perroquet, Manoel, dont la chaleur a eu raison et qui trône désormais, très proprement empaillé, au dessus de la porte d’entrée du Huitzilin. ▲ Il possède un très grand sens de l’harmonie et de la décoration d’intérieur que l’on rattache potentiellement à un ancien métier autrefois occupé pendant de très nombreuses années ; mais dès qu’on commence à le prendre au sérieux, il te parle feng-shui et alignement des chakras, c’est bien aussi. ▲ Trois principes régissent sa vie et se complétant, le rendent heureux : boire, bouffer, baiser. ▲ Il ne tient pas en place : en dehors des horaires d’ouverture du Huitzilin (23h-6h) c’est très difficile de le croiser. Mais c’est toujours un plaisir. Sly a ses zones d’ombre, mais il n’oublie jamais que la vie est belle.