PRINGLES: UNE EXPLOSION DE SAVEUR ♦ Sopalin & Slavina

L'eye liner doré finit sa course en une virgule parfaite sur le coin de ton œil et tu ramènes tes longs cheveux noirs en arrière, avant de jeter un coup d'oeil à ton reflet dans le petit miroir.
Ce n'est pas toi qui cuisine, puisqu'il est de notoriété publique que tu es incapable de préparer un plat sans manquer de foutre le feu au tipi. Toi, tu t'es chargé des boissons, et d'avoir de quoi fumer en quantité, des fois que les invités seraient pas contre un petit bedo. Tu relèves les yeux vers Sly quand sa main claque sur ton cul, cambré par la position à quatre pattes: - Héééé! T'es sûre que faut que j'me fringue? D'habitude quand vous recevez des couples, tu as toujours le droit d'être à poil... Il affirme que oui.
Bon ben quand il faut.

Le duvet coloré en rose de ton pubis disparaît sous une dentelle noire, dont l'élastique commence à fatigué. Tu ne prends pas la peine d'enfiler le moindre soutif, c'est pas comme tu avais quoi que ce soit à soutenir et tu tires un petit rideau qui cache un portant où s'entreposent tes fringues. Ton dressing actuel n'a plus rien à voir avec la quantité de vêtements que tu avais à Paris, mais tu trouves une petite robe en voilage. Un bracelet en or en forme de serpent, ramené de Sly d'un de ses voyages vient orner ton avant bras, et tu fais glisser sur tes lèvres, une couche de rouge à lèvre avant de te parfumer avec un eau de parfum au Neroli. Tu repousses le rideau et entends le carillon du tipi tinter: - J'y vaiiiiiis! Pieds nue, comme la gamine que tu es encore, tu fais claquer ta bouche sur la joue de Sly, concentré sur la cuisine, et tu soulèves la porte du tipi: - Bonsoiiiiiir! Vous êtes Nina? Enchantée, Apolline! Oh vous devez être Slavenko? Retirez vos chaussures, c'est meilleur pour les chakras, Sly est en train de cuisiner! Jean Jacques, doucement! Le bouvier bernois saute sur le slave pour le saluer.
Ouuups.

STAFF - Folle du Désert

« Apolline je suis pas certain que ce soit bon pour les chakras de hurler comme ça. »

Les tentures du tipi ne bloquent évidemment pas les sons et j’aimerais autant que les voisins ne nous emmerdent pas une nouvelle fois parce qu’on fait du bruit. Apolline et moi, bien trop occupés avec nos amants respectifs fringuant de jeunesse, ne baisons que très rarement ensemble, mais lorsque ça arrive une grande partie du campement est au courant. Je termine ma cuisine de fortune sur les réchauds à gaz que nous avons installés dans l’immense tente agrandie au fil des mois avec les moyens du bord, et entreprends moi aussi de me vêtir, par respect pour nos invités qui je le sais n’ont clairement pas les mêmes mœurs que nous.
J’ai bien fait noter à Apolline de ne pas assez de draguer Slavenko parce que tout le monde n’est pas aussi ouvert d’esprit que nous, j’espère très fort qu’elle tiendra sa parole.

« Bonsoir tous les deux ! Apolline arrête avec tes chakras voyons... »

Invité

Rien qu'à l'idée de passer la soirée avec Sly -et sa femme- je suis de bonne humeur. Je n'ai encore jamais rencontré sa femme, dont j'ai pourtant déjà entendu parler, et j'admets que je suis curieuse de faire sa connaissance. Pour l'occasion, j'ai mis les vêtements piqués à la mexicaine, parce qu'ils sont colorés et qu'il me semble que c'est le moins que je puisse faire pour faire honneur à mon ami. Je porte donc une robe orange avec des motifs africains dans les tons rouges, volante mais plutôt courte, parfaite pour l'endroit en somme. J'ai noué mes cheveux en une tresse sur le côté pour éviter qu'ils ne me tiennent trop chaud, et pour le reste je n'ai pas fait d'efforts particuliers, mais c'est déjà pas mal.

C'est main dans la main qu'on arrive devant le tipi que Sly m'a indiqué, et nous sommes directement accueillis par une brune absolument magnifique dont je devine bien-sûr le nom avant même qu'elle ne se présente. Bonsoir ! Enchantée aussi, depuis le temps que j'entends parler de vous ! Ce n'est pas exactement vrai, Sly m'a déjà parlé de sa femme mais il n'en parle pas si souvent que ça. Je plisse les yeux, légèrement hésitante à retirer mes pompes parce qu'on est dans un tipi, sur le sable, tout ça... Je lève le nez vers Sly. Salut ! Tu crois qu'on peut retirer nos chaussures ? J'veux dire, y a pas des scorpions ou... Je tourne la tête vers le slave, je sais qu'il comprendra très bien à quel genre de bestioles je pense !

Invité

J'aime bien Sly et je me souviens de la fois où on l'avait invité à manger à la maison. Je ne connais pas sa femme, à dire vrai ça m'a même surpris d'apprendre qu'il était toujours marié, je croyais qu'il était divorcé, mais a priori l'histoire est complexe et je me suis contenté de prendre bonne note que sa femme serait là. Vêtu de mon éternel treillis noir délavé qui a connu des jours meilleurs et d'un tee-shirt, je me retrouve à devoir retenir une espèce de gros clebs et à sourire à une femme faiblement vêtue. Je réponds à nos hôtes dans un même salut -Bonsoir. J'ai un sourire à la question de Nina qui vise plus ses copines à huit-pattes que les scorpions. Je regarde autour de moi l'installation originale du couple, la grande tente façon berbère ou un truc dans le genre.

Ta langue claque contre ton palet a la rigueur embarqué de Sly sur les chakras et tu répliques: « Tu fais c’que tu veux avec les tiens, mais tu laisses mon tipi dans une bonne énergie s’il Te plait. » C’est une question d’equilibre, et si les énergies ne sont pas bonnes, tes cauchemars vont revenir, et personne n’y tient. Surtout pas Sly qui sait combien tu peux devenir insupportable quand ils reviennent.

Tu ne réponds rien à la remarque de Nina te concernant et tu te contentes de désigner un grand tapis au centre du tipi: « Bien sur, on va s’installer sur le tapis de toute façon. Vous n’aurez pas de sable dans les pieds. Excusez le Slavenko, il adore rencontrer de nouvelles personnes ! Jean-Jacques viens! » Le chien daigne laisser Slavenko tranquille et tu te hâtes jusqu’a une grosse glacière: « Vous buvez quelque chose? Alcool? Soft? Je crois que Sly a ramené de l’alcool... sinon j’ai une eau de vie maison, ou du thé glacé. » Trépignant comme une enfant, tu viens plonger le doigt dans la casserole de Sly pour goûter ce qui y frémis, avec un sourire mutin.
Tu as promis de ne draguer personne, et tu es bien décidée à t’y tenir - déçue mais decider - Mais en revanche, tu ne sais pas tenir en place. C’est la première fois que vous recevez depuis que vous êtes à Slab et cette effervescence agréable t’avait manqué. « Nina, ta robe est magnifique. Je peux te dire tu? » Demandes-tu poliment, en remontant ton sourire et tes grands yeux noirs vers l’an jeune femme.