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 INACHEVÉ. (saul)

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MessageSujet: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:30

Saul Morrison
j'ai jamais rien fini sauf c'que j'ai entrepris d'gâcher
INACHEVÉ. (saul) MUNakPH4_o INACHEVÉ. (saul) 1911213_original  INACHEVÉ. (saul) Pa2Wn2W5_o
NOM. du nom de la mère, MORRISON, parce que dans la famille personne était trop sûr de savoir qui pouvait bien être le connard qui avait encore fourré sa mère - sinon, ils auraient réclamé la pension alimentaire, 'pensez bien. PRÉNOM(s). merdeux plus souvent que SAUL, jamais promis à un avenir bien glorieux, le gosse que personne voulait garder. ferme ta gueule saul, tiens toi bien putain. et, entre toutes les lèvres, saul a le goût du mépris à peine dissimulé, l'odeur de la peur qu'il a appris à provoquer. ÂGE. VINGT-CINQ ANS à déambuler sans trop d'ambition, sans réelle volonté et sans aucune vocation. on pourrait croire qu'il s'est fait sacrément chier, mais il les a pas vus passer, finalement. et il a pas changé, entre-temps : il est resté coincé quelque part entre sa treizième et sa quatorzième année, éternel adolescent frustré. DATE ET LIEU DE NAISSANCE. quand saul est né, un TROIS JUILLET dans le BRONX, y'avait cinq autres gamins qui l'attendaient pas. elle était censée arrêter avant lui, mais la pilule a jamais bien fonctionné chez les femmes de la famille (on lui a dit, il en sait rien, lui). pas un miracle, saul. même pas un cadeau. ou alors le cadeau qu'on refile le noël suivant à quelqu'un d'autre, l'air de rien. celui-là. p'tête pour ça qu'on a eu tendance à l'oublier, le môme, y'en avait eu trop, avant lui. parfois c'était pas grave : planqué chez la cousine de la soeur du mari de machinchose, il se gavait de l'illusion d'être fils unique, et des bonbons qui étaient toujours finis, chez lui. d'autres fois, c'était dans une station essence sur le bord d'une autoroute qu'on l'oubliait. moins sympa. ORIGINES/NATIONALITÉ. on a toujours dit qu'les gosses morrison puent le rêve AMÉRICAIN déchu et la galère. ils trimbalent leur misère en bandoulière et s'arrachent les poings contre les plafonds de verre qu'ils essaient désespérément de briser, combat contre la fatalité. ils viennent de nulle part, tous autant qu'ils sont, à part de l'utérus de la mère, qui elle-même venait du coin d'la rue d'à côté, à deux pas, vous verrez. ils vont nulle part non plus ceci dit : 'faut rester cohérent. TAFF. HOMME À TOUT FAIRE tant qu'on veut bien le payer, MÉCANO ni franchement passionné ni terriblement doué au Hot Wheels. les mains sales surtout faites pour COGNER, on le retrouve plusieurs fois par semaine au Boyuyu à s'fracasser pour quelques billets. s'il n'y est pas, il est sûrement en plein coma alcoolisé, son activité préférée. STATUT CIVIL. aimer il sait pas faire, ça s’emboîte mal ça se coince pas il comprend pas comment c'est censé s'articuler fonctionner. SEUL même quand il est accompagné, vagabond un peu con qui oublie qu'il est censé donner. il aime pas mais il possède, prend tout ce qu'on lui offre pour combler les trous de l'identité mal raccommodée. il aime pas mais aime être aimé, de cette fascination qu'il a à lire l'émoi dans des prunelles qui ne le connaissent pas. GROUPE. devient tapisserie pour se faire oublier, le môme effacé dans le regard duquel on décèle trop tard le danger : SUESTADO.
sans gêne
violent
taciturne
impulsif
destructeur
charismatique
branleur
fuyard
Et ta piaule, à quoi elle ressemble ? Ca tient à peine debout, qu'elle disait, auntie Julia, un coup d'vent et ça s'arrache boum plus de toit. Elle le disait avec d'la tendresse au fond d'l'oeil, quand même, elle l'disait avec une fierté à peine écornée. C'était tout ce qu'elle avait, tout ce qu'elle a laissé derrière elle quand elle s'est tirée sans demander son reste. Quatre murs aux pierres fatiguées à la tôle pliée, baraque racrapotée sur elle-même, bien loin du ciel bien loin des étoiles, circulez ici y'a rien. Ici c'est le sable qui s'insinue partout même en ville y'en a sous ses semelles sous les meubles dans son pieu le sable et la terre ; la poussière qui chatouille le nez et le faisait éternuer, gamin.
Quatre murs aux pierres fatiguées à la tôle pliée, un foutoir qu'elle n'est plus là pour nettoyer, des figurines de super-héros éparpillées dans les quelques pièces étroites aux fringues jetées par-dessus des cadavres de bouteille par-dessus la vaisselle qu'il a encore trop eu la flemme de laver par-dessus quelques carnets de rêves oubliés.
C'est pas un taudis mais presque, c'est pas un palace mais si quand même quand l'espace n'est occupé que par lui : ils étaient deux puis elle est partie. (Un coup de vent et boum plus que lui.) Il a pas bougé d'sa piaule à lui, le matelas posé directement sur l'sol et ses posters usés encore fièrement affichés. Il a pas bougé comme s'il avait toujours su que quelqu'un d'autre finirait par se pointer. Et y'a rien de Julia dans les mouvements l'attitude ou la voix mais elle aussi elle essaie tant bien que mal de rattraper les dégâts. Plus de palace depuis qu'ils sont à nouveau deux, et comme ça c'est sans doute mieux.

Comment t'as débarqué ? Sur les genoux, la route qui défile défile défile sans jamais s'arrêter, sur les genoux et les yeux plein d'eau comme un blaireau. Elle a ouvert sa porte comme elle l'avait fait des dizaines des centaines de fois elle lui a préparé son lit en marmonnant qu'on l'y reprendrait pas et il s'y est avachi en attendant de crever. T'as l'feu aux trousses, gamin ? qu'elle avait demandé le lendemain en l'voyant s'agiter s'arracher se briser contre le canapé bon marché. Il avait haussé les épaules et avait pas su éviter la torgnole qu'il avait pas vue venir réponds petit con. Il a rien lâché toutefois, pas parlé du regard dans la lueur de ses phares pas parlé des pneus qui crissent ou de la nausée qui était remontée l'avait secoué quand il croyait s'en être débarrassé. Y'avait un corps sur le bitume de New York, qu'il aurait dû lui dire, y'avait un corps qui s'est pas relevé alors au lieu de nettoyer j'ai choisi de troquer le béton ensanglanté contre le sable la sanction contre la fuite paniquée, t'en penses quoi t'en penses quoi toi ? Y'avait un cadavre c'est ce qu'il a cru et il s'est tiré. Alors il a débarqué sur les genoux le palpitant prêt à lui passer par la bouche et il a chialé dans sa chambre de gosse en croyant ne plus jamais être capable de se relever.
Mais il s'est relevé parce qu'elle l'a décidé, auntie, elle lui a dit de trouver un taff de cesser ses enfantillages de pas le décevoir. Elle lui a rappelé qu'il avait plus quinze ans malgré son air de grand enfant, elle lui a dit qu'elle devait plus rien à la mère Morrison rien à personne et que s'il était là il allait tirer son propre poids.
Et pour une fois, il a écouté. Pas le choix.

Qu'est-ce que t'espères trouver ici ? Tu m'cherches connard dans les yeux brûlants les pupilles éclatées par l'alcool consommé, il a l'sourire de travers des grands des beaux jours, d'ceux qu'il aborde quand il sait qu'il a trouvé ce qu'il était venu chercher après avoir passé des heures à simplement s'laisser voguer au gré d'l'ennui familier. Un peu d'adrénaline pour faire démarrer la carrosserie rouillée, un peu d'sang pour décorer les fringues usées. Un autre trophée merdique pour accrocher à côté d'sa collection d'échecs débilo-tragiques. Il est arrivé l'souffle coupé et il aurait p'tête dû chercher la rédemption le pardon la raison d'exister. Range-toi et fais pas chier ça il l'a souvent entendu mais jamais vraiment écouté, personne a été étonné. Il est revenu à la maison et il aurait dû trouver Dieu ou rejoindre les religieux qu'il a toujours trouvé cons mais il a préféré faire c'qu'il sait faire d'mieux : chercher la merde partout où il peut la débusquer.
Et puis, à part ça, rien.
Rien du tout, putain.

PSEUDO. Eva/warpigs. ÂGE/PAYS. bientôt le quart de siècle, Belgique CONNEXION. tous les jours toute la vie TYPE DE PERSO. semi-inventé (@Scar Buckley  :l:) COMMENT T'AS TROUVÉ LE FORUM ? well, un jour j'me suis retrouvée propulsée dans une convo et...  PARTICIPATION À LA ROULETTE DU RP. / AVATAR. dylan o'brien CRÉDITS. (icons) SWAN / VOCIVUS (ava) Eden Memories (titres/citations) Casseurs Flowteurs UN DERNIER MOT. l'admin pas sérieuse qui démarre sa fiche six jours après l'ouverture du forum, c'est moi :chou: (@Gala Bartolotti c'est la pire tho)


Dernière édition par Saul Morrison le Dim 5 Aoû - 19:50, édité 32 fois
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:30

version beta
j'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste
zev a mué en premier, le torse bombé, parlant des meufs qu'il allait bientôt choper.
kate a voulu l'interroger qu'est-ce que tu racontes le tebé, mais est partie en gueulant quand kelian lui a proposé de jouer à papa et maman.
kelian il voulait juste lui montrer, pourtant, juré.
il a ramassé le poing de pax dans la gueule, direct.
paxton toujours ravi de pouvoir se défouler, planqué derrière le prétexte du sauveur zélé, toujours innocent au bon moment.
tommy a fait un croche-pied à zev qui essayait de les calmer, imitant sa voix brisée en riant bêtement pendant que kate tirait la touffe claire de pax en lui hurlant d'arrêter de déconner s'il voulait pas qu'elle lui défonce le nez.
saul en a profité pour grimper sur la table et se jeter de tout son poids sur l'amas de corps entremêlés, déchaînés.

du coup, tout le monde a décidé de se liguer contre lui.

EN HOMMAGE À TOUTES LES OPPORTUNITÉS GÂCHÉES,
zev était l'seul à être foutu d'les garder soudés,
quand il est parti c'était fini.
lui il aurait bien voulu leur dire, qu'il fallait pas lâcher.
il a préféré s'installer dans l'canapé à côté d'la mère éplorée et partager la bouteille de whisky déjà bien entamée.
peut-être même qu'il a été reconnaissant d'sentir sa main se resserrer sur son bras comme pour s'assurer qu'lui il s'échappait pas.

un jour il a pris un crayon et il s'est mis à gribouiller, parce que la mère morrison avait encore détruit la télé et qu'il s'faisait chier.
kate lui a dit qu'c'tait pas mal, puis pax a trouvé l'carnet et a tout déchiré.
le lendemain il a repris un crayon et il a dessiné pax sous les traits déformés d'un superman handicapé. il a placardé le dessin sur la porte de leur chambre et il a attendu de l'entendre courir pour le choper.
pax il avait déjà commencé les cours de boxe.
lui pas.

y'avait cette gosse aux yeux un peu trop grands pour ses traits d'enfant,
qui lui souriait à chaque fois qu'il passait à côté. c'était léger, suffisamment pour qu'il s'décide pas à la saluer.
un jour elle est partie et tommy lui a souvent d'mandé où elle était passée. mais saul il l'avait déjà oubliée, page tournée livre jeté aux ordures. pas l'temps d's'émouvoir, pas l'temps d's'arrêter.

julia lui disait d'rester, souvent. r'pars pas là-bas, l'bronx c'pas pour toi, qu'elle répétait, ta vie c'pas ça.
c'était lui son préféré, qu'elle murmurait, et il s'accrochait à son cou bien après qu'il soit devenu trop lourd pour être supporté.
elle enfonçait ses ongles dans son dos en le serrant trop fort puis, à chaque fois qu'il revenait, elle prétendait qu'il ne lui avait pas manqué.

la terreur qui brille dans les prunelles écarquillées, les mêmes qui l'ont obsédé pendant des mois des années.
ça lui remue l'estomac, de toutes les façons possibles, de toutes les manières qu'il faudrait pas. y'a ses mains qui encastrent dans le mur, y'a les menaces que ses lèvres murmurent.
et puis y'a sa bouche rosée qui se rapproche, le corps qui se tend, les dés lancés et le jeu commencé sans qu'il ait décidé de participer.
c'était censé être terminé, putain, c'était censé être la fin.

À NOS HISTOIRES MORTES AVANT D'AVOIR DÉMARRÉ,
effluves d’un parfum qu’elle jurait être du jasmin mais qui se rapprochait plus du whisky de la veille du matin, peau rougie et pas incertain, de son nom à lui qu’elle hurlait quand elle était incapable de supporter ses nuits.
haut comme trois pommes qu'il était quand il se redressait pour la relever pour finalement être oublié laissé de côté.

quelques cachetons déposés sur sa table d'nuit, clin d’œil d'un frère ainé moqueur protecteur tout aussi destructeur. au fond des prunelles la lassitude la fatigue sur ses épaules toute la misère du monde.
il les a pas vus il a rien vu mais il a pas regardé non plus. p'tête qu'il aurait su p'tête qu'il aurait pu.

blondeur qui lui fait tourner la tête candeur enivrante des rêves qu'il frôle sans jamais être foutu de s'y accrocher, du soleil contre lequel il viendrait se cramer si jamais il lui prenait l'envie, à lui aussi, de s'essayer à voler.
jolies histoires auxquelles il a repensé, les mains bien serrées sur le volant tandis qu'il accélérait pour se tirer.

verres qui trinquent cheers mais personne sourit ce soir-là. y'a des souvenirs qui remontent mais personne qui les conte, y'a des rancœurs qui s'immiscent et bien évidemment chez les morrison ça s'exprime sans retenue ni douceur.
kelian est r'venu spécialement pour l'enterrement, qu'il arrête pas d'répéter comme si lui avait pas dû s'taper les 40h qui le séparait du bronx. kate a dû faire garder son môme, hors de question qu'il assiste à ça, a-t-elle marmonné. tommy & pax sont arrivés bourrés et quand le prénom de la mère a été prononcé y'a tout qui s'est enchaîné.
ils iront cracher sur sa tombe, qu'ils disaient, ils iront danser sur son corps toujours chaud, ils ils ils.

'faut t'décoincer, c'est ce qu'il a décidé kelian. il est venu exprès pour ça bien sûr, nouveau rôle d'frère aîné qu'il a endossé sans trop savoir c'qu'il foutait. l'a traîné hors du taudis qui lui servait de logis, lui a chantonné happy birthday bro avec son air idiot, et saul il s'est retrouvé embrigadé dans l'une de ses grandes idées.
maintenant il est assis sur un lit et un regard noir fiévreux le dévisage et il entend encore kel' rire de son rire narquois j'fais ça pour toi tu m'remercieras.
il a bien vu les billets être échangés et il a pas accepté, juré.
mais maintenant il est là et elle aussi elle semble décidée à l'emmerder.

AUX HEURES LAISSÉES PASSER, AUX POTES JAMAIS RAPPELÉS,
le soleil se couche toujours trop tôt c'est c'que kate disait, moue affaissée écrasée contre les vitres sales de l'appartement délabré. l'soleil s'couche toujours trop tôt, kate et ses mille et unes activités, kate à l'ambition démesurée, kate aux fantasmes qui finiraient par la bouffer.
lui il était d'jà content d'avoir réussi à s'lever avant qu'il soit l'heure d'aller s'coucher.

grand sourire d'imbécile heureux, qu'il a curtis, quand il lui propose un nouveau plan foireux. mèche de cheveux blonde qui retombe sur des yeux qui pétillent, tout l'temps, comme s'il était au courant d'un grand secret et qu'il crevait d'envie que quelqu'un lui d'mande de partager ses conneries.
un jour saul d'mandera, il lui doit bien ça.
pas aujourd'hui ceci dit.

culpabilité nouvelle au creux du bide quand il croise l'reflet dans l'miroir.
c'est l'humanité soudaine c'est un goût dégueulasse contre l'palais qui lui donne envie d'gerber la conscience qu'il pensait avoir enterrée.
peut-être qu'il aurait dû s'dénoncer, mais les heures ont filé il a continué et puis après c'était trop tard pour s'arrêter.

la bile sanguinolente dévale son menton et il cligne des yeux, plusieurs minutes perdues à être comateux. sous son cul l'béton du bronx, au-dessus d'sa tête un ciel sombre, nuageux.
p'tête l'inverse.
il a dû perdre, c'soir, et s'poser cinq minutes après avoir fêté la défaite comme il s'doit mais y'a cinq minutes c'était y'a dix ans si on lui demande, le temps qui lui glisse entre les doigts (tu t'emmerdes pas ?).

un placard c'tout petit, mais il est habitué à s'sentir à l'étroit, alors ça le dérange pas. un deux trois quatre pas t'as fait le tour.
c'est presque confortable, comme ça.
il parle pas beaucoup et quand il parle parfois c'plus facile de faire des détours, ça enrobe le sujet sans trop y toucher, ça fait des cercles jusqu'à être incapable d'se retrouver.
c'pas qu'il veut pas en parler, c'qu'il en voit pas l'intérêt. c'pas qu'il essaie d'le cacher, c'est qu'il voit pas pourquoi il devrait s'afficher.
c'pas qu'il flippe de finir comme l'ami au corps brisé, c'est.

AUX JOBS QUE J'AI LÂCHÉS, AUX PORTES QUE J'AI CLAQUÉES,
ça ressemble à une danse, leurs façons de se jauger, de se tourner autour sans jamais s’arrêter, d’avancer pour mieux reculer. chorégraphie parfaitement exécutée au son d’une symphonie meurtrière, y’a les hurlements qui lui vrillent les oreilles, y’a son nom craché comme une prière.
et il danse, les poings relevés, un rictus lui bouffant le visage.
il danse comme si c’était sa première représentation, comme si c’était sa dernière, les talons jamais tout à fait à terre.

gala hausse un sourcil quand il lui dit :
quand j’aurai gagné je t’emmène boire un verre.
dans sa bouche le verre offert au bar miteux du coin a des airs de dîner aux chandelles sur le toit du plaza, de voyage autour du monde, de minibars dévalisés dans une chambre d’hôtel cinq étoiles, de luxe et de luxure.
et peut-être qu’à ça, il y croit un peu, au cache-misère, peut-être qu’il se rêve plus souvent que sa gueule fatiguée ne le suggère.
elle a dû y croire elle aussi, ou faire semblant en tout cas, parce qu'ils ont passé les mois suivants à s'prendre pour des brigands immortels, à rêver trop grand.

cette fois-ci quand elle est tombée il l'a pas relevée. il a entendu le craquement des os contre le carrelage glacé il a écouté les pleurs incontrôlés il a presque tourné les talons puis il s'en est allé.
cette fois-ci il a encore hésité mais il l'a laissée, bâtard ingrat jamais totalement oublié, porte claquée au nez qu'est-ce que tu m'as bien apporté ?
cette fois-ci il est parti mais il savait pas qu'après tout c'temps elle s'rait pas foutue d'se redresser sans lui.

il a appris par cœur les insultes d'une langue qu'il peine toujours à comprendre, pour les ressortir au moment (in)opportun, rictus de môme bien trop fier de ses paroles abruties.
dalya lui sourit en retour, parfois. pas tout le temps. la plupart du temps, elle est trop occupée à veiller qu'il arrive en un seul morceau jusqu'à son oreiller.
il était censé être un preux chevalier,
mais il a jamais été très doué pour garder pied.

la première caisse dont il s'est occupé est repartie en plus mauvais état qu'elle n'est arrivée, et s'il avait pas autant fait pitié sans doute qu'on l'aurait jeté, t'appelles ça un mécano toi ?
la deuxième, c'était mieux. à la centième, il s'est dit qu'finalement c'tait pas si pire, comme manière d'se remplir les poches.
et le soir même, il dépensait son salaire dans d'l'alcool bon marché.
et le soir même, les yeux qui venaient le hanter tandis qu'il titubait jusqu'à la porte d'entrée.
et le soir même, le sang sur le capot au creux des rêves agités.
et le soir même, la poussière qui s'infiltre partout, jusqu'à son âme asséchée.
(cheers !)

À TOUT CE QUE J'LAISSERAI INACHEVÉ,
on lui a demandé s'il était désolé, et il a ricané.



Dernière édition par Saul Morrison le Mar 7 Aoû - 11:37, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:33

une chemise rayée, tu sors de taule belle gueule ? :mdr:
Bienvenue chez toi :luv:

( haaaan celui là est joli lof
merciiiiiiiiiiiiiii :porn:
oui c'est Saul qui a rangé les Smileys, aimez-le ! )
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Dalya El Kaim

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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:33

Bonjour.

Oh tiens, t'as mis un smiley que je vais beaucoup utiliser !! :patpat:

Ecris plus vite maintenant !

PS : T'iras racheter du PQ parce que je sais que c'est toi qui as fini le dernier rouleau.


Dernière édition par Dalya El Kaim le Ven 3 Aoû - 19:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:35

Saul Morrison a écrit:
COMMENT T'AS TROUVÉ LE FORUM ? well, un jour j'me suis retrouvée propulsée dans une convo et...

Mais c'est tellement ça :haha:

Il était temps que tu débarques :luv:
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Matt Reynolds

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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 18:53

Hello ! Merci pour les smileys, j'attendais que ça perso ! :dick:
edit: Bon ok, bienvenue chez toi. :o: Ravi de voir une tête connue ici :bril: (Et oui je compte utiliser les smileys avec abus :dance: )
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Jess Kean

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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 19:10

Bienvenue Saul :hey: ....

L'honneur est sauf tu as posté ta fiche avant Gala... :mrgreen:
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Faramine
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyVen 3 Aoû - 19:13

Nina Kovacs a écrit:
Saul Morrison a écrit:
COMMENT T'AS TROUVÉ LE FORUM ? well, un jour j'me suis retrouvée propulsée dans une convo et...

Mais c'est tellement ça :haha:

Il était temps que tu débarques :luv:

J'avoue :mouarf:

J'adore parce que la police des qualités et défauts fait que au lieu de taciturne j'ai lu "Cacturne" ; faut que j'arrête Pokémon :arrow:

Aller, bienv !
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptySam 4 Aoû - 12:29

encoooore et tjrs toi bitchplz
amr sur toi :heart:
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptySam 4 Aoû - 22:39

ti moche bitchplz
et je t'aime pas Perlimpinpin


( wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink wink )
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Silver Riley

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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyDim 5 Aoû - 8:10

Bienvenue sur ton propre forum :haha: !! En tout cas il a l'air sympathique le gamin :top: !!
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyLun 6 Aoû - 17:17

Se faire désirer c'est la vie !
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyLun 6 Aoû - 23:17

woo j'aime beaucoup trop ta plume et ta fiche :teary: :teary:  réserve-moi un lien stp :angel: :luv:
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyMar 7 Aoû - 10:43

@Slavenko Kovács j'me prépare pour la taule, plutôt, ouais :nina:
:mdr: le triomphe des smileys
(pourquoi ce a qui m'a fait du mal pour te taguer...)

@Dalya El Kaim heu stp c'toi qui t'occupes des courses :/
(écris pour moi)

@Nina Kovacs je voyais pas trop comment l'expliquer autrement :arrow:
ouiii, toujours en retard mais :luv:

@Matt Reynolds :mdr: merci :l:
et abuse donc des smileys, ils sont là pour ça (et j'suis team #abus aussi, so :siffle:)

@Jess Kean postée et finie avant Gala :classy: (à priori) (on essaie)
merci :cute:

@Niilo damn, j'voyais plus que ça aussi après du coup :mdr:
mais ça va, j'aime encore bien cacturne même s'il sert pas à grand-chose (et bon ça colle à Slab et à Saul :hmm:)

@Neo Ortiz wi wi wi bitchplz
je réponds soon au mp :luv:

@Scar Buckley meh
tu ne mérites pas mon amour
Bitch
( Keur )

@Silver Riley sympathique, j'sais pas si j'utiliserais ce terme, mais :mdr:
merci beaucoup :chou:

@Six Clervil équilibre difficile entre se faire désirer et être oublié, donc il est temps que j'me magne un peu quand même :arrow:

@Hedy Mahe duihfiuhdsihfi c'est trop :luv: avec graaand plaisir pour un lien, j'avais d'jà noté ton pseudo dans un coin d'ma tête pour les mêmes raisons :héhé:
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MessageSujet: Re: INACHEVÉ. (saul)   INACHEVÉ. (saul) EmptyMar 7 Aoû - 15:00

je passe après la foule, mais pareil :mdr:
pas bienvenue, t'es à la maison :fingers:
faut arrêter d'écrire aussi bien, sinon j'aurai plus le temps de rp à force de tout stalker :happy:
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