RÉSUMÉ. Héra c'est le train qui passe pendant deux ans dans l'vide de Neo. Héra c'est l'avion qui s'écrase sur la plateforme Ortiz. Héra c'est la bombe nucléaire qui n'a pas encore explosé dans la cage thoracique du mexicain.
Héra c'est la pomme de discorde, elle est venue chercher sa muse en la personne de ce gribouilleur, il imprégnait le comptoir des bars de ses graffitis au charbon de bois. Elle a kiffé, il a plié. Il l'a suivit par dessus la frontière mexicaine, alors qu'elle promettait à ses yeux d'enfant rêveur, l'argent, la gloire, l'honneur. Une reconnaissance qu'il n'avait jusqu'alors jamais obtenu. Neo l'a cru. Putain il l'a cru tellement fort. Pendant deux ans l'enfant a fait couler de ses doigts des monceaux d'or, il a fait germer dans son sourire des éclats de bonheur diamanté. Il a cru que c'était la bonne.
C'était une putain de grosse conne. Héra s'est foutu de sa gueule, Héra s'est payé sa tête. Elle s'engorge à faire chuter les artistes, elle a fait de Neo un pantin désarticulé, un fétichiste des arts, des âmes, des femmes. Neo aimait Héra quand Héra se foutait de sa gueule. Elle l'a jeté il ya quelques semaines, pour un nouvel Adonis, miraculeux pianiste aux doigts de fée.
Si Neo la retrouve, il va la fumer, Héra sa vieille cigarette consumée.
Héra a rencontré Neo au Mexique. C'est une opportuniste qui aime faire monter les artistes aux cieux, le temps d'un battement de cil. Elle les jette quand ils n'ont plus d'importance à ses yeux. Neo est tombé amoureux d'elle, et depuis qu'elle l'a laissé tombé, il s'est juré de lui faire payer.HÉRA. La bouille est entière au choix, je peux vous proposer des gueules qui me plaisent du style Dua Lipa, Nicole Zimmerman...
Pour le pseudo vous en faite ce que vous voulez, je trouvais que ça sonnait bien.
Tout le reste est au bon vouloir de votre imagination.
Le lien n'a rien d'officiellement amoureux, mais ça promet de péter comme jaja. À vos risques et périls.